Dans un arrêt du 11 septembre 2019 (n° 17-24879), la Cour de cassation a étendu le préjudice d'anxiété à tout salarié exposé à une substance nocive ou toxique.
Pour cela le demandeur doit démontrer son exposition à une substance présentant un risque de générer une pathologie grave ainsi que le préjudice d'anxiété subi du fait de cette exposition.
Le bénéfice de l'indemnisation du bénéfice d'anxiété était jusque là réservé aux salariés exposés à l'amiante.
Cette extension à tout salarié ayant vécu dans l'inquiétude du fait de l'exposition dans le cadre de son travail à des substances nocives ou toxiques est donc tout à fait logique et correspond à l'appréhension par la Cour de cassation de l'obligation de sécurité de l'employeur.